Les grands évènements historiques

3 500 ans avant J.C. Les premiers habitants de la Guadeloupe sont originaires du Vénézuela. Autour de 700 avant J.C arrivent des population des Andes précolombiennes qui importent le manioc. Ils  quitteront l’île pour Porto Rico. Entre 300 et 700 après J.C. grosse vague migratoire d’indiens, les Arawaks. Peuple paisible, ils vivent de la pêche, de la culture du manioc, et font des poteries d’argile. Ils laisseront des traces de leur passage en gravant des pierres (Parc archéologique des roches gravées). Ils vivent ainsi  paisiblement durant près de 4 siècles. A la fin du VIIIème siècle, d’autres indiens venus des régions amazoniennes arrivent, les indiens Caraibes. Ce sont de fins navigateurs, mais aussi de grands guerriers. Ils chassent et exterminent les paisibles Indiens Arawaks. Ils nomment  la Guadeloupe « Karukera », qui signifie ‘l’île aux belles eaux ».

4 Novembre 1493, Christophe Colomb découvre la Guadeloupe. Au cours de son deuxième voyage, Christophe Colomb découvre les îles des Petites-Antilles en 1493. D’abord Marie-Galante (qu’il baptisera du nom d’un de ses vaisseaux), puis il arrive sur la Basse-Terre.  Il baptise l’île  « Guadeloupe » en hommage à un monastère espagnol, Santa Maria de Guadalupe.  Les espagnols se retrouvent nez à nez avec des indiens peints en rouge qui les combattent.. Les espagnols finissent pas quitter l’île en 1604. En 1635, les français débarquent. Ils  s’attaquent aux Indiens Caraibes qui sont exterminés ou chassés de l’île. De 1643 à 1656, un certain Charles Houël est gouverneur de la Compagnie des ïles d’Amérique. Lorsque la compagnie des îles d’Amérique, fait faillite. elle revend la Guadeloupe à Houël qui devient ainsi propriétaire de la Guadeloupe et des îles environnantes. Houël désire développer l’activité économique de l’île. Il se lance dans la culture de la canne à sucre, culture qui necessite de la main d’oeuvre… Des esclaves sont capturés en Afrique, transportés en bateaux (négriers), et livrés comme prisonniers aux planteurs blancs. Beaucoup d’entre eux meurent au court de ces abominables traversées. En 1656, 15 000 habitants en Guadeloupe…. 3 000 esclaves. En 1676 la Guadeloupe est rattachée au pouvoir royal et devient une colonie du royaume. Au XVIIIème siècle, la réussite économique de la Guadeloupe attire la Convoitise des Anglais. De nombreux combats s’en suivent qui permettent aux anglais d’occuper l’île de 1759 à 1763. En 1763 jusqu’en 1794, les français récupèrent la Guadeloupe. A cette période…. 90 000 esclaves pour 15 000 blancs. Le 4 février 1794, première abolition de l’esclavage décrétée par la Convention.

1802 – Influencé par les grands propriétaires esclavagistes, et par son épouse Joséphine de Beauharnais (elle-même issue d’une famille de grands propriétaires en Martinique), Napoléon rétablit l’esclavage (17 mai 1802). Napoléon, plus connu pour ses batailles et conquêtes héroïques dans toute l’Europe, que pour cette décision de rétablissement de l’esclavage, qui va engendrer et ajouter encore d’immenses souffrances et tragédies humaines.

Louis Delgrès officier noir de l’armée française mène alors une révolte contre cette mesure de rétablissement de l’esclavage. Après plusieurs jours de sanglants combats Louis Delgrès va au bout de son combat pour la liberté. Au cri de « Vivre libre ou mourir, il se donne  la mort avec 300 de ses hommes à Matouba, en faisant exploser des barils de poudre, le 28 mai 1802. A ses côtés, Joseph Ignace et la mulâtresse Solitude Les colons qui avaient fuit en Martinique (toujours anglaise), après la première abolition de l’esclavage, reviennent en Guadeloupe, reprennent possession des maisons et des plantations, et recommencent à exploiter les esclaves.

Il faudra attendre le 27 avril 1848 pour que soit enfin proclamée l’abolition définitive de l’esclavage (soit 46 ans après son rétablissement par Napoléon). C’est Victor Schoelcher, farouchement opposé à l’esclavage qui parvient à convaincre le gouvernement français de cette abolition pour laquelle il s’est longtemps battu. Sous le second Empire, Napoléon III remplace l’esclavage par un « régime de travail coercitif », que certains qualifieront de « second esclavage ». La main d’oeuvre est toujours nécessaire. On  fait venir des  Indiens  par milliers, des Chinois, des Africains, dont beaucoup mourront au travail. Ces travailleurs dits « libres sur contrat », avaient des contrats de travail allant de 5 à 8 ans. L’esclavage est aboli, mais il faudra attendre encore plus de 20 longues années, avant que les conditions de travail ne commencent à s’améliorer. Le salaire de ces travailleurs était quatre fois moindre que celui qui était dû initialement aux nouveaux libres.

 

En 1946, la Guadeloupe et la Martinique deviennent des départements français d’outre-mer. Ce n’est que le 10 mai 2001 qu’une loi est enfin votée et que l’esclavage est reconnu crime contre l’Humanité par la France. Le  27 mai est la date annuelle de commémoration de l’aboliton de l’esclavage.


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Histoire

 Patrimoine

  • Baillif – Roches gravées
  • Basse-Terre – Fort Delgrès
  • Capesterre – Cimetière des esclaves
  • Gosier – Fort Fleur d’Epée
  • Lamentin – Maison de l’esclavage
  • Les Abymes – Mulâtresse Solitude
  • Petit Canal – Ancienne prison
  • Petit Canal – Marches des Esclaves
  • Ste Marguerite – Cimetière des esclaves
  • Sainte- Marie – Christophe Colomb
  • Saint- François – Cimetière des esclaves
  • Trois-Rivières – Parc des roches gravées
  • Vestiges militaires
  • Histoire de la Guadeloupe
  • Eglises et oratoires de Guadeloupe
  • Moulins de Guadeloupe
  • Anse Bertrand – Habitation Mahaudière
  • Capesterre – Allée Dumanoir
  • Kassaveries
  • Le Moule – Maison Zévallos
  • Le Moule – Musée Edgar Clerc
  • Morne à l’Eau – Cimetière à damiers
  • Pointe à Pitre – Musée Saint John Perse
  • Pointe à Pitre – Musée Schoelcher
  • Pointe Noire – Notre Dame des Larmes
  • Port Louis – Cimetière marin
  • Saint Claude – Maison Darracq
  • Saint-François – Chapelle Baie Olive

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