Point de départ de notre balade : l’aire d’accueil du Parc National au dessus de Saint-Sauveur près du Grand Etang. Les gardes du Parc national sont là pour vous donner tous les conseils concernant la randonnée, et répondre à toutes vos questions. Ils sont très accueillants et il est très agréable de discuter avec eux. Une contribution de 2 euros par personne est demandée pour accéder aux chutes. Un ticket d’entrée vous est remis, il permet sans doute de savoir combien de personnes sont parties, et combien sont revenues. Si une ou plusieurs personnes ne revenaient pas, les gardes sont au courant (du moins, je suppose). A partir de l’aire du Parc, une rampe en béton permet d’accéder au « point de vue », vue plongeante sur les deux plus grandes chutes. Elle permet également aux personnes à mobilité réduite d’y accéder. Bonnes chaussures indispensables. Le temps nécessaire annoncé pour cette randonnée est de 4 heures aller retour. Ca commence bien tranquillement par des chemins aménagés, les mêmes qui mènent à la deuxième chute du Carbet, puis après 15 minutes de marche, on bifurque sur la droite, et là….. ça commence à se corser… 🙂 Nous avons fait des photos tout au long de la randonnée, pour donner une idée du parcours…. Ca monte sans arrêt. Après une bonne demi-heure de marche on arrive à des escaliers, des aménagements en bois sur une longue partie du trajet, construits par les employés du parc national. C’est ce qui nous a paru le plus difficile… monter ces marches ! Ca n’en fini pas. Après chaque virage on se dit que ça va s’arrêter … ben non 🙂 Les planches pour confectionner ces marches ont été apportées à dos d’homme… chapeau ! Au niveau de ces marches, nous croisons plusieurs randonneurs qui ont fait demi-tour sans arriver au bout. Pour nous, ça continue… On arrive ensuite à une rivière qu’il faut traverser. Ce peit ruisseau peut très vite se transformer en torrent en cas de fortes pluies. Mieux vaut consulter la météo avant d’entreprendre la randonnée. La première chute du Carbet n’est plus très loin. Néanmoins on ne la voit pas, et on ne l’entend pas non plus. Le parcours est à présent assez sportif, quelques passages délicats, en pente ou en montée. Par endroits des cordes ont été installées pour facilter la progression, pour franchir quelques passages rocheux. Bonnes chaussures indispensables. Au détour d’un sentier, après plus de deux heures de marche, la première chute est enfin en vue. En contrebas, un panneau nous indique ‘Première chute du Carbet; 115 mètres de haut ». Nous y voilà ! Le spectacle est magnifique. Une chute sur 3 paliers. La paroie rocheuse est de couleur ocre en raison des sels minéraux contenus dans l’eau. Nous nous installons sur un rocher, sortons le casse-croûte et admirons le site. Il faut déjà penser à repartir. Le chemin du retour, en descente, est plus facile. Nous rejoignons l’aire d’accueil. Derrière nous, les chutes du Carbet commencent à disparaitre dans la brume. Dernier coup d’oeil pour profiter de la vue sur plate-forme, au dessus du centre d’accueil. Ce fut une magnifique journée, remplie de surprises, parfois de moment de doutes, et aussi d’émerveillement ! Se retrouver au pied de cette chute, ça restera un souvenir inoubliable ! Et nous pourrons toujours dire : la première chute du Carbet , en Guadeloupe…. on l’a faite ! 😉
Ci-dessous, en diaporama (défilement automatique), l’état de la trace vers la première chute du Carbet . Bonnes chaussures de rigueur … Bonne balade !